Le 11 mars, se déroulait la journée européenne d’hommage aux victimes du terrorisme. La date choisie fait référence à l’attentat de la gare de Madrid qui avait fait 192 morts et 1500 blessés, attaque la plus meurtrière en Europe depuis le début des années 2000.
C’est cette date que le président Emmanuel Macron a choisi de retenir pour instaurer une journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme en France.
À cette occasion, l’Élysée organise chaque année depuis 2020 une cérémonie commémorative. Ce moment de communion nationale rend hommage à toutes les victimes des attentats ayant touché le pays depuis les années 1970.
Après s’être tenue au Trocadéro et au Trianon à Versailles l’édition 2022 était organisée dans la cour d’honneur des Invalides à Paris. La cérémonie était présidée par le Président de la République, Emmanuel Macron. Les représentants du Sénat et de l’Assemblée nationale, le ministre de l’Éducation nationale, le garde des Sceaux, l’ancien procureur antiterrorisme François Molins, le procureur antiterrorisme actuel Jean François Ricard et l’ancien chef de l’État, Nicolas Sarkozy, étaient également présents.
Les victimes et famille de victimes d’actes de terrorisme commis en France ou à l’étranger, avaient été conviées ainsi que les représentants des associations de victimes.
Lors de son discours prononcé pour l’occasion, le Président de la République a cité les procès passés et à venir et a tenu à remercier les acteurs de l’aide aux victimes, ainsi que toutes les personnes œuvrant pour la lutte contre le terrorisme.
Il a également rappelé, que comme il l’avait promis, un musée mémorial du terrorisme ouvrirait ses portes à Suresnes en 2027.
La FENVAC qui a participé aux réunions préparatoires de cet hommage était présente aux côté des victimes et de leurs proches qui avaient fait le déplacement. Cette année la participation des victimes a été entravée par les mouvements de grèves générant la frustration de nombre d’entre elles, privées de cet hommage. En effet bien que devenu très institutionnel, ce temps de solidarité et de mémoire est un pilier essentiel dans le parcours de reconstruction et de reconnaissance des victimes du terrorisme.
Nous n’oublions pas.