MÉMOIRE I Nous rendons hommage aux victimes de l’attentat de Westminster à Londres

Il y a sept ans, le 22 mars 2017, une voiture renversait plusieurs passants sur le pont de Westminster à Londres. Arrivé devant le Parlement britannique, le conducteur descendait et poignardait mortellement un policier.
Il sera abattu quelques minutes plus tard par la police britannique.

Le terroriste sera rapidement identifié comme étant Khalid Masood, un britannique né à Dartford, dans le Kent. Selon un communiqué de la Metropolitan Police Service, il n’était pas connu pour des faits de terrorisme mais pour des agressions, possession d’armes et atteinte à l’ordre public.
Sa radicalisation était attribuée à un séjour en prison en 2000 pour des agressions dont blessures graves.

Parmi les personnes touchées au moment du drame, cinq perdront la vie, et cinquante personnes seront blessées dont trois lycéens français du lycée Saint-Joseph à Concarneau, dans le Finistère présents dans le cadre d’un voyage scolaire.

Au lendemain du drame, le 23 mars 2017, l’attentat était revendiqué par l’État islamique via son agence de presse et organe de propagande Amaq.

À la suite de cet évènement, une enquête était ouverte à Londres. Le 23 mars 2017, la police britannique annonçait avoir arrêté huit personnes soupçonnées de préparer des actes terroristes. Elle procédait à deux nouvelles arrestations dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 mars 2017. Les personnes arrêtées étaient cependant rapidement relâchées.

Une enquête miroir était ouverte en France des chefs de tentative d’assassinats en relation à titre principal avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur.
Le 17 octobre 2018, la FENVAC se constituait partie civile et était représentée par Maître Dan Hazan.

Après plusieurs années d’instruction, l’enquête n’avait finalement pas permis d’identifier d’autres individus ayant participé à l’attentat en tant qu’auteur ou complice l’attentat. Le seul assaillant identifié, Khalid Masood, ayant été abattu par la police, le juge d’instruction rendait alors une ordonnance de non-lieu.

Au cours de la procédure, la FENVAC était présente aux côtés des victimes afin de les accompagner juridiquement et psychologiquement dans leur chemin de reconstruction.

Aujourd’hui, nous rendons hommage aux victimes décédées lors de cet attentat. Nos pensées vont aux rescapés, aux familles et aux proches des victimes de ce drame.

Nous n’oublions pas.

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