MÉMOIRE I Nous rendons hommage aux victimes des attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles

Il y a huit ans, le 22 mars 2016, trois attentats-suicides à la bombe avaient lieu à l’aéroport de Bruxelles à Zaventem et à la station de métro Maelbeek.
Parmi les personnes présentes au moment du drame, trente-cinq perdront la vie et trois cents quarante seront blessées.

Les assaillants seront rapidement identifiés comme étant les frères Ibrahim et Khalid El Bakraoui, proches de Salah Abdeslam, Najim Laachraoui et Mohamed Abrini connus pour avoir participé aux attentats du 13 novembre 2015.

Dans l’après-midi du 22 mars 2016, l’attentat était revendiqué par l’État islamique via son agence de presse et organe de propagande Amaq.

À la suite de ces évènements, une enquête de flagrance était ouverte en Belgique. Le responsable de la lutte antiterroriste de la police de New York, John Miller, avait annoncé lors d’une conférence de presse se joindre à l’enquête.

Les investigations démontraient que les auteurs de ces attentats étaient issus de la même cellule terroriste islamiste que ceux des attentats de Paris du 13 novembre 2015.

Le 5 décembre 2022, le procès de ces attentats commençait devant la Cour d’assises de Bruxelles après l’audience de composition du jury du 30 novembre 2022. Trente-six jurés civils étaient sélectionnés afin de juger les accusés.
En effet, en Belgique, les procès pour terrorisme se déroulent avec un jury de civils alors qu’en France, il est question de magistrats professionnels.

Dix personnes étaient poursuivies, parmi lesquelles Salah Abdeslam, Sofien Ayari, Mohamed Abrini ou encore Osama Krayem.

Le 25 juillet 2023, après plus de sept mois de débats, le jury reconnaissait Oussama Atar, jugé par défaut car présumé mort en Syrie, Mohamed Abrini, Osama Krayem, Salah Abdeslam, Ali El Haddad Asufi et Bilal El Makhoukhi coupables d’assassinats et tentatives d’assassinats dans un contexte terroriste.
La Cour reconnaissait également Sofien Ayari et Hervé Bayingana Muhirwa coupables de participation aux activités d’un groupe terroriste.
Les frères Smail et Ibrahim Farisi étaient quant à eux acquittés.

Du lendemain de l’attentat jusqu’à l’issu du procès, la FENVAC était présente auprès des victimes françaises afin de les accompagner dans leurs différentes démarches juridiques et les soutenir psychologiquement. Elle continuera de les soutenir au-delà de ce volet judiciaire dans leur chemin vers la résilience.

Aujourd’hui, nous rendons hommage aux victimes décédées lors de ces attentats. Nos pensées vont aux rescapés, aux familles et aux proches des victimes de ces drames.

Nous n’oublions pas.

Nous soutenir

C’est grâce à votre soutien que nous pouvons vous accompagner dans l’ensemble de vos démarches, faire évoluer la prise en charge des victimes par une mobilisation collective, et poursuivre nos actions de défense des droits des victimes de catastrophes et d’attentats.

Soutenir la FENVAC

Ils financent notre action au service des victimes